une bouteille à la mer
C'est un message électronique adressé à la Présidence de la République Française, je l'ai écrit sur un coup de chagrin et je m'aperçois qu'il y a plein de fautes ! zut ! tant pis ! répondront ils ?
Le sujet du message concerne à la fois la santé et la qualité de vie car il s'agit des maisons médicalisées (EHPAD.
Je suis confrontée depuis plus de 7 ans à voir ma mère,87 ans à l'époque, être devenue grabataire à la suite d'un AVC, vivre en maison médicalisée. La première maison EHPAD ou elle a vécu était à la limite de la maltraitance, je l'en ai fait partir pour venir vivre plus près de moi à Nice et je l'ai donc placée dans une maison gérontologique qui m'a paru bien adaptée à son cas, à Nice. Au début on vous promet que tout sera fait pour le confort et dans le respect des anciens, puis au fil du temps, on s'aperçoit que la qualité de vie de ces pauvres très vieilles personnes se dégrade, je parle évidemment pour les personnes qui comme ma mère n'ont plus la possibilité de s'exprimer, qui sont tout le temps dans un fauteuil ou un lit comme d'énormes bébés, que l'on doit laver, nourrire. La façon dont on s'occupe de ces soins primaires est extrêmement choquante, puisque cela ressemble plus au gavage des oies qu'à un repas pour être humain, le corps est rempli d'escarres naissants vu le manque de douches. Pourtant je n'en veux absolument pas au personnel qui est débordé, aides soignantes et infirmières ne sont pas assez nombreuses pour arriver à s'occuper correctement de tous.
Je me permets donc de demander à M. le Président de la République Française si des mesures sérieuses peuvent enfin être mises en place pour le bien être des anciens, pour que les mots suivent les actes, une personne âgée a besoin de boire de l'eau, certes, mais encore faut il donner les moyens de la faire boire, et dans l'état actuel de toutes les maisons médicalisées que j'ai vues, le personnel n'est pas assez nombreux, les formations sont très légères. Le problème des EHPAD est difficile sur un plan matériel, je le comprends, mais sur un plan humain la France pourrait considérer la souffrance de ces fins de vie lentes et pénibles, avec plus de considération. J'ose rêver et peut être croire qu'un jour l'horreure des EHPAD se transformera en un monde de douceur avant le dernier jour de vie, j'ose espérer que M. le Président de la République et son équipe ne les oublierons pas.
Je vous remercie d'avoir lu ce message et vous prie de croire en l'expression de mes sentiments respectuex.